Burkina Faso - Enquête sur les mouvements de population à partir du pays Mossi en Haute-Volta (1972-1973)
ID de référence | BFA-IRD-MIG-MOSSI-1972-1973 |
Année | 1972 - 1973 |
Pays | Burkina Faso |
Producteur(s) |
Office de la recherche scientifique et technique Outre-Mer (ORSTOM), France Ministère du travail et de la fonction publique, Burkina Faso |
Collection(s) | |
Métadonnées | Documentation au format PDF |
Créé le
May 29, 2017
Dernière modification
Jun 09, 2017
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Identification
BFA-IRD-MIG-MOSSI-1972-1973 |
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Cette enquête dont l'un des objectifs était de collecter des données démographiques et socio-économiques de base afin de caractériser la dynamique démographique et notamment d'évaluer les flux et les stocks de migrants vers l'étranger, s'intégrait dans une vaste recherche interdisciplinaire entreprise par I'ORSTOM sur les migrations des Mossi de Haute-Volta.On sait depuis longtemps qu'une enquête rétrospective classique n'est pas bien adaptée à la saisie des migrations : les sorties définitives ne peuvent être appréhendées correctement, et les sorties temporaires peuvent être très fortement sous-estimées. C'est pour pallier cette difficulté que les concepteurs de l'enquête de 1972-1973 avaient décidé de réaliser une enquête "renouvelée" de l'enquête nationale voltaïque de 1960-61. L'enquête renouvelée permet d'une part de réduire les risques d'omissions d'absents et d'émigrés, et d'autre part d'obtenir une tendance moyenne sur un intervalle assez grand (12 ans dans ce cas) aussi bien pour les mouvements migratoires, que pour la natalité et la mortalité. Cette méthode offre la possibilité de comparer à des dates précises, les structures de résidents présents et absents. La datation de l'entrée ou de la sortie définitives de la population dans l'intervalle des douze années permet une analyse longitudinale des f1ux d'entrée ou de sorties définitives.
Le risque de l'enquête renouvelée est de ne pas retrouver une forte proportion d'individus, risque qui croit avec la durée de l'intervalle entre les deux enquêtes. L'enquête a été possible parce que l'enquête initiale était de bonne qualité et les archives correctement conservées, mais surtout aussi parce qu'elle s'est déroulée en milieu rural ou semi urbain à forte cohésion sociale : il a presque toujours été possible d'identifier les individus enquêtes en 1960-61.
Au total, 61.639 personnes ont été "touchées" par l'enquête : 43.666 résidents et 17.973 sorties d'observation (= décédés, émigrés internes, inconnus).
L'enquête de 1960-61 a ainsi fourni une liste nominative de résidents (présents et absents) dont on a étudié le devenir. L'échantillon et la plupart des concepts employés étaient donc les mêmes.
L'enquête se déroule en deux phases, il faut d'abord mettre à jour la liste des concessions 'par les nom et prénoms de leurs chefs ; pour la population Mossi, par suite des homonymies fréquentes, il était en outre nécessaire de nommer la ou les épouses), puis pour chaque concession, étudier le devenir de ses habitants. Pour chacun des villages échantillon, l'enquête est menée concession par concession. A l'intérieur d'une concession, l'identification des individus est aisée ; outre les nom et prénoms, on peut utiliser les liens de parenté.
L'enquête renouvelée comporte l'inventaire des personnes actuelles, leur origine et pour celles qui n'appartiennent plus à la concession, leur devenir. Les renseignements portent sur les noms, prénoms, âge, sexe, relation de parenté, situation de résidence, situation matrimoniale. Les migrations temporaires, ici de travail, ont été étudiées à partir d'un questionnaire rétrospectif de la vie migratoire des hommes de plus de quinze ans. Ce questionnaire concernait aussi bien les migrants absents (migrants actuels, par l'intermédiaire des proches parents) que ceux revenus (anciens migrants) qu'aux absents. Les mêmes statistiques peuvent donc être produites, que les migrants soient revenus ou non.
6.882 fiches migration ont ainsi été remplies, dont 2.006 par des migrants ayant répondu eux-mêmes ; et 6.389 fiches de "départ-séjour" ont aussi été remplies.
Une originalité a été l'établissement d'un questionnaire sur les événements matrimoniaux vécus par l'individu depuis 1961. Vu la lourdeur d'un tel questionnaire, il a été administré à un sous-échantillon.
Incontestablement, cette enquête a fourni beaucoup d'informations sur les structures internes (famille, ménage, exploitation, système matrimonial etc.) en pays Mossi, autorisant ainsi une analyse riche de la migration en relation avec les caractéristiques des structures de départ. D'ailleurs, beaucoup d'études basées sur cette enquête se sont axées sur le rôle joué par les structures internes de la société Mossi dans les migrations.
Données échantillonnées [ssd]
Ménages et individus
Couverture
L'enquête couvre les pays Mossi et pays Bissa, ce sont les Organismes régionaux de développement (ORD, régions de l'époque) du Yatenga, (sauf cercle de Titao), de Koudougou, de Ouagadougou, de Kaya et de Koupela.Village et concession
L'ensemble de la population Mossi.
Producteurs et sponsors
Nom | Affiliation |
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Office de la recherche scientifique et technique Outre-Mer (ORSTOM), France | |
Ministère du travail et de la fonction publique, Burkina Faso |
Nom | Affiliation | Rôle |
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Production des métadonnées
Nom | Abbréviation | Affiliation | Rôle |
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E. Belemwidougou | ISSP | Institut supérieur des sciences de la population, Burkina Faso | Création DDI |
Karin Sohler | INED | Institut national d'études démographiques, France | Révision DDI |
BFA-IRD-MIG-MOSSI-1972-1973